Mais quest ce donc?

Voici sans pretention mon calepin de poemes et de nouvelles que jai ecris au cours de ma encore petite vie de Zoreol

jeudi 22 mars 2012

A la croisée des chemins


« Tiens, je te connais, je t’ai déjà croisée sur mon chemin de vie… Pourquoi es-tu-la ?
_ Je suis la parce que tu as le choix, répondit-elle calmement.
_ Encore ? Quel choix ? demanda-t-il.
_ Tu le sais : celui de revenir, ou de continuer.
_ Poursuivre sur ma route ou prendre de nouveau ton chemin… Cela fait longtemps que je l’avais quitté.
_ De quoi te souviens-tu ?
_ Et bien… »

5 ans plus tôt :

« Bonjour, l’interpella-t-elle calmement.
_ … Bonjour, on se connait ?
_ Tu crois que l’on se connait ?
_ Je ne sais pas, oui. J’ai l’impression de te connaitre, mais c’est étrange… s’interrogea-t-il. Comme si je n’avais pas eu à te connaitre, que tu devais être la à m’attendre, et moi quelque part à te chercher… Qui es-tu ? Que fais tu la ?
_ Je suis la parce que tu as le choix.
_ Quel choix ?
_ Celui de prendre mon chemin.
_ Et qu’y trouverais-je ?
_ Tu ne le sauras qu’en l’empruntant, répondit-elle mystérieusement. Qu’as-tu à perdre à venir ?
_ Je devrais quitter ma route, celle que j’ai presque tout le temps emprunté, je sais ou elle mène, elle est plane, large, droite… Pourtant… j’ai envie de te suivre, mais je ne sais rien de toi, ou me mènes-tu ?
_ Je t’emmènerais ailleurs, tu quitteras ta route sure pour mon chemin. Est-ce qu’il ne t’intéresse pas ? »
Il regarda derrière elle, le chemin tortueux s’éloignait de sa route, grimpait une colline et disparaissait à l’horizon. Puis tournant la tête à gauche, il voyait la voie qu’il avait empruntée, plane, rectiligne et tout au bout il apercevait la fin qui avait été son début. A droite, sa route continuait sans pouvoir en voir le bout, plane, rectiligne, semblable à elle-même.
« …Ton chemin est l’inconnu, je ne le connais pas, je ne sais pas où j’irais si je te suis, je ne sais rien du tout, alors… Alors je te suis.
_ Allons-y alors. » Elle lui tendit la main, il la prit et s’élança sur son nouveau chemin.

Un an avait passé.

« Tu m’a apporté beaucoup. Dit-il un jour, ce chemin est tout simplement… joli. Il est joyeux, reposant, il est fait pour moi, je le sais…
_ Pourtant ? demanda-t-elle calmement.
_ Pourtant… il me fait peur. Si j’ai pu découvrir ce chemin, qu’en est-il des autres. Même s’ils ne sont pas aussi bien pour moi, il doit bien y en avoir, non ?
_ Regarde devant toi. »
En face de lui le chemin continuait, mais croisait de nouveau la route qu’il avait laissée depuis plus d’un an.
« Si je pars maintenant, pourrais-je revenir ?
_ Dois tu le savoir avant de choisir ?
_ … je ne sais pas, je veux découvrir… ce que je dois découvrir.
_ Alors fais ton choix, lui dit-elle dans un sourire. »
Il lui lâcha la main et reprit sa route.
Il avait beaucoup à découvrir, la route était belle alors il continua d’avancer. Mais son chemin à elle lui manquait, alors il coupa à travers champs et y retourna. Elle était surprise de le voir.
« On ne devait pas se croiser maintenant. Pourquoi es-tu revenu ?
_  Parce que ce que j’ai découvert ne me plaisait pas, cette route n’était pas faite pour moi, elle est pleine de découvertes, mais elle m’a apporté aussi beaucoup de regrets.
_ Sais-tu pourquoi es-tu revenu ?
_ … Non je ne le sais pas.
_ … Alors tu ne sais pas pourquoi tu es la, mais tu sais tout comme moi que ta route et mon chemin ne seront tous les deux aucunement bon pour toi. »

3 ans passèrent. Il changeait constamment de route, et revenait sur ce chemin où elle était la pour l’accompagner, puis il repartait et cela continuait.

« Ce n’est plus possible.
_ Tu ne le comprends que maintenant ? demanda-t-elle calmement.
_ Je ne suis bien nulle part et je n’avance pas.
_ Tu dois faire un choix.
_ Ton chemin est fait pour moi, mais je ne peux pas rester… Alors je pars. » En face de lui le chemin grimpait une colline et disparaissait. A droite il pouvait reprendre la route qu’il connaissait de l’avoir fréquenté de temps en temps depuis ces dernières années. A gauche, un pont filait au loin. Il le choisit.

Et un an de nouveau avait passé.

« Voila ce dont je me souviens. J’ai découvert beaucoup de routes, changé à beaucoup de croisements, mais je n’ai jamais trouvé un chemin comme le tien.
_ Est-ce que tu en doutais ?
_ Non, je crois que je l’ai toujours su.
_ Pourtant ?
_ Pourtant je n’avais pas d’autre choix que de partir. Et maintenant, si je te suis que trouverais-je sur ton chemin ?
_ Tu ne le sauras qu’en l’empruntant.
_ Et toi qui es-tu ? L’amour ? Mon ange gardien ? Mon âme Sœur ?
_ Qu’importe mon nom, l’important est ton choix.
_ Je ne veux plus avoir à changer de route, tu as un chemin tortueux, qui n’avance pas en ligne droite, j’ai peur de le choisir. Mais en même temps pourquoi mon cœur bat-il si fort ? dit-il la main sur la poitrine.
_ Tu le sais. C’est parce que ce chemin est le tien, il est fait pour toi, dit-elle calmement.
_ Je ne suis plus le même.
_ Ce chemin non plus.
_ J’ai perdu beaucoup de temps.
_ Le temps importe peu.
_ Je ne voudrais plus te quitter.
_ Tu n’auras pas à le faire, le choix est à toi.
_ J’ai beaucoup de regrets.
_ Alors, laisse-les ici. Es-tu prêt maintenant ?
_ Je sui, prêt, dit-il calmement.
_ Alors allons-y »  Elle lui tendit la main, il la prit et s’élança sur son nouveau chemin.

FIN

lundi 19 mars 2012

"Interview exclusif avec Rémi"


Sur une idée originale développée au cours d’une soirée par Monia et Tiago, pour leur première production la compagnie « Les gens d’ici et d’ailleurs » vous présente ces premiers jets et story-board sur le futur talentueux buzz de l’année 2012 en France :

« Et si les proverbes disaient vrais ? »

Rémi, le scénariste qui s’est proposé pour écrire les scénarios des 10 premiers épisodes prévus à ce jour, comptant entre autres le tout premier épisode attendu par les fans et amis de la (future) célèbre compagnie : « les gens d’ici et d’ailleurs », a bien accepté de répondre à quelques une de nos questions :
« Tout  d’abord merci de nous recevoir, nous savons que vous êtes très occupé à travers vos voyages entre le sud et la France et il y a encore peu à travers le monde.
_ Je vous en prie, je suis content enfin de pouvoir prendre le temps de faire des choses bien, des soirées, des projets avec des gens qui beaucoup de valeur, mais aucun prix.
_ Je vois que ce projet vous tiens à cœur, je présume ?
_ Oui effectivement, c’est un projet que pour la première fois depuis longtemps je ne tiens pas seul, une création vaut bien plus si on a des gens avec qui la partager, des gens qui ont participé à faire quelque chose de bien.
_ Votre enthousiasme nous laisse entrevoir que vous voulez y mettre avec passion. Rappelons aux téléspectateurs que 1 vidéo serait déjà en cours de réalisation avec pour titre : 1 de perdu, 10 de retrouvés. Oserais-je vous demander à quoi pourra-t-on s’attendre ?
_ Oui bien sûr (rire discret de Rémi) On a voulu présenter ca comme une histoire drole, chaque idée ou proverbe a la volonté d’être jouée comme une blague animée ! Mais chaque « épisode » présentera une vraie application d’un proverbe, comme « 1 de perdu, 10 de retrouvés ».
_ Il y a effectivement beaucoup à attendre de cette petite série créée par des gens d’horizons différents qui ont su se trouver ainsi qu’il le fallait, n’est-ce pas ?
_ Oui c’est aussi ce que je pense parfois, notre compagnie et ce projet en cours apparait pour moi comme l’application d’une vérité : « de la richesse nait l’exclusion, mais de la différence n’ait la richesse ! »
_ Si vous mettez autant de coeurs dans vos épisodes il est certain que vous saurez en touché beaucoup en France, au moins pour l’instant (précisa sur le ton de la confidence, le journaliste). C’était Georges Abdullah. A vous les studios ! »