Mais quest ce donc?

Voici sans pretention mon calepin de poemes et de nouvelles que jai ecris au cours de ma encore petite vie de Zoreol

mardi 14 décembre 2010

Brûler d'amour

Bruler d’amour


Je veux manifester l’amour que j’ai en moi
La tendresse lovée dans le chaud de mes bras
Les mots les plus tendres et les regards les plus doux
Qui en moi se répandent et ne viennent je n’sais d’où !

 Je brûle d’amour
A m’en consumer
Flamberais-je toujours
D’un feu sans fumée ?

Je veux crier « je t’aime ! », faire trembler les étoiles
Graver mil poèmes dans l’espace sidéral
Que tu n’oublie jamais, devant chaque paysage
Que notre histoire est le plus beau des voyages

Je brûle d’amour
A m’en consumer
Flamberais-je toujours
D’un feu sans fumée ?

Je veux te faire rire, sourire et te chérir
Et trembler de désir, essoufflée de plaisir
Je veux t’offrir ma vie : tu la possèdes déjà
Voici donc ma folie et ma passion pour toi

Je brûle d’amour
A m’en consumer
Flamberais-je toujours
D’un feu sans fumée ?

Je veux être de ton cœur, celui que tu attends
T’apporter le bonheur, moi ton prince charmant
Pour te trouver princesse, je cherche en continu
Je t’aimerais sans cesse : mon amour inconnu…




2010-12-14

lundi 6 décembre 2010

Une pluie de beau temps


Une pluie de beau temps

« Je ne peux rien faire pour apaiser sa peine, se dit-elle en reculant » Puis elle traversa le mur où une femme pleurait l’homme qui dormait de son dernier repos et s’envola sans se retourner, sans être aperçue, fuyant les costumes sombres, les condoléances et la douleur.
L’ange vola sans destination, ne sachant que faire des mots qu’elle pouvait susurrer pour atteindre le cœur des êtres vivants, avec sa sensibilité maudite qui lui faisait pleurer une pluie de beau temps.
Elle s’arrêta, en séchant ses larmes, dans un jardin public où des enfants jouaient ensemble avec le sable, partageant pelles, seaux et sourires. Aucun humain ne pouvant la voir ou même l’entendre clairement, elle s’assit sur un banc en face d’eux et se mit à entonner une chanson de solitude. Puis une d’amitié. Une autre d’amour. Enfin une d’envie.
Un sentiment étonnant la fit se taire et chercher autour d’elle : On l’écoutait.
Dans un bac de verdure à ses côtés, une fleur l’avait entendue et au fil des minutes s’était tournée vers elle et s’était épanouie, lui offrant ses plus beaux pétales et ses plus vives couleurs. L’ange se rapprocha abasourdie d’avoir eut pour la première fois une audience oreille ouverte ; elle s’accroupit et croisant ses bras plongeant son regard plongé dans la beauté de cette fleur qui lui souriait.
Sans s’en rendre compte elle lui sourit en retour et reprit son concert pour le seul être vivant qui puisse vraiment l’écouter. Les minutes, les chansons et les sourires s’écoulèrent sans que rien ne viennent les troubler, puis la voix d’un des enfants ramena l’ange à la réalité.
« Maman, regarde cette jolie fleur, je vais la cueillir pour toi ! » Sans se retourner, sans un regard, elle comprit que tout était de sa faute, le petit homme viendrait ici arracher cet être vivant à la Terre qui lui offrait une existence.
Son sourire se mua en expression de peur puis de détresse.
Les pas de l’enfant se rapprochèrent : « Tu es jolie, toi ! » puis son bras se tendit et sa main se referma sur la tige de sa seule amie.
« Non, s’étrangla-t-elle » Puis elle stoppa le temps.
« Que se passe-t-il ? demanda une voix fluette » L’ange sécha ses larmes qui s’écoulaient en silence alors que le monde s’était arrêté, du moindre bruit au moindre mouvement.
« Tu peux m’entendre ?             
_ Bien sur que je peux t’entendre. Merci d’avoir chanté pour moi, tu as une jolie voix…
_ Je suis désolé, pleura l’ange. Je ne peux qu’arrêter le temps, mais pas modifier la vie.
_ Pourquoi pleures-tu ?
_ Parce que c’est de par ma faute que tu vas disparaître…
_ Non, tu as tort, tu pleures parce que je vais te manquer, mais tu te souviendras de cet instant que l’on a partagé. Moi, je vais disparaitre parce que j’étais en vie, parce que je t’ai entendue, et que je me suis ouverte et épanouie pour t’écouter.
_ Mais si tu ne l’avais pas fait…
_ … tu serais restée triste, je n’aurais jamais souri et tu ne m’aurais pas fait sentir que j’étais en vie. Alors merci ! »
Les larmes de l’ange s’arrêtèrent de couler alors qu’elle relevait la tête pour regarder cette petite fleur dont les mots et le sourire immobile avait atteint un endroit quel ne soupçonnait pas exister en elle. Elle mit sa main sur son cœur qu’elle sentit battre dans sa poitrine.
« Ne vas-tu rien regretter ?
_ Avoir des regrets n’a pas de sens. Ce que je n’ai pas vécu, je ne le saurais pas. Mais ce qui m’est arrivé, cela a été toute ma vie. J’ai été une fleur qui a découvert le don étrange d’une pluie de beau temps, qui s’est dressée, a découvert l’immensité du ciel bleu et les bienfaits de la caresse du soleil. J’ai entendu une voix angélique, qui m’a fait m’épanouir, puis qui m’a admiré et a chanté pour moi. Un enfant m’a même aperçu et veut m’offrir à la personne la plus chère à son cœur ! Que pourrais-je regretter ? Ma vie a apporté des sourires ! »
L’ange se mit à pleurer de nouveau.
« Ne sois pas triste, parce que je ne le suis pas. Mon souvenir existera au moins quelque temps quelque part. J’ai aimé ma vie, je n’avais pas besoin de plus ! Pleures si tu veux, mais souris-moi ! »
Tandis que les larmes continuaient de s’écouler, un sourire se formait lentement sur son visage.
« Je vois, c’est donc toi : tu es ma pluie de beau temps ! Merci pour tout… »
Puis l’ange se redressa et les yeux embués de larmes elle lui offrit son plus beau sourire.
« Merci à toi ! »


FIN
Merci à celle qui m'a inspiré ces mots qui venaient du cœur