Mais quest ce donc?

Voici sans pretention mon calepin de poemes et de nouvelles que jai ecris au cours de ma encore petite vie de Zoreol

vendredi 22 juin 2012

Rêve romantique : L'évidence


Rêve : L’évidence



Le ciel était bleu et pas un nuage ne filtrait  la chaleur de cette fin de Juin.
Le jardin de la maison était envahi d’herbes desséchées, de tonneaux décoratifs et d’une balançoire usée qui n’avait plus vu d’enfant la faire grincer de rires depuis bien longtemps.
Enterré à 1 mètre sous la terre, un ancien bunker / cave avait une entrée sous les pieds de la balançoire. C’est d’ici que sortit le voleur qui tentait de pénétrer les secrets et trésors enfouis si tant est qu’il pouvait y en avoir chez ce vieux monsieur.
Quand il sortit ce fut pour se jeter sur l’homme qui voulait l’en déloger pour sauver un vieillard qui ne pouvait se défendre lui-même. Se ruant sur le sauveur non prévu dans son plan, le voleur devint lutteur et tenta de le faire tomber à terre. Leurs forces étaient égales et dur était de réussir à faire pencher la balance d’un coté ou de l’autre.
Soudain, surgissant de la rue d’où elle avait entendu des cris d’une personne âgée, elle arriva et se jeta sur le sauveur le croyant être l’agresseur, grimpant d’un bond sur son dos et le frappant de ses petits poings, tentant l’impossible face à ces deux hommes, muscles bandés luttant serrés l’un à l’autre. La bataille de par ce nouveau recours commençait à pencher pour le voleur, mais le frère du sauveur arriva de la maison où il cherchait une entrée pour pénétrer la cave et libérer le vieillard.
Voyant son frère empêtré dans des bras, des jambes et des poings, il fonça sur la jeune femme qui semblait n’avoir rien à faire sur le dos de son frère, la croyant complice de l’autre.
Il la tira par les épaules dans un mouvement de rotation l’arrachant du cou de son frère pour la faire tomber à terre. Elle poussa un cri, surprise et roula sur l’herbe à coté de la balançoire et d’en un geste instinctif s’était agrippé aux épaules de son nouvel agresseur qui tomba sur elle.
Une fois à terre, il se saisit de ses poignets qu’il força à poser sur le sol, l’immobilisant.
Il la regarda. Elle était rousse, cheveux bouclés, des yeux d’un bleu clair qui rappelait le ciel, fine, délicate, légère et pas du tout taillée pour le combat pourtant dotée de courage qui se lisait dans ses lèvres cherchant à mordre son agresseur.
Elle ne pouvait plus lutter contre cet homme qu’elle prenait elle aussi pour le complice de l’autre.
Elle le regarda. Il était beau, fort, brun son regard bleu était profond comme le fond de la mer et ses lèvres interrogatrices révélait son incompréhension et son questionnement, il n’avait aucune méchanceté en lui, bien au contraire une grande bonté.
Alors qu’ils se contemplaient, immobiles, l’un sur l’autre, les deux hommes se battaient pour prendre le dessus, mais peu à peu le voleur se faisait dominer. Mais cela n’avait rien de comparable à ce qu’il se passait à quelques mètres de la. Les regards plongés, se noyant et se perdant entre ciel et mer, ils s’abandonnaient immobiles à un sentiment qui les gagnaient.
Il l’embrassa. Sans questionnement, sur un coup de tête ou un coup de cœur. Il l’avait voulu plus que tout au monde.
Elle répondit à son baiser. Soulagée qu’il l’ai fait alors que dans la position où elle était elle ne pouvait pas le faire. Elle l’avait voulu plus que tout au monde.
Puis leur baiser fini, ils se regardèrent de nouveau, leur respiration était haletante et leur regard partageait déjà un lien qui ne pouvait plus être défait.
« J’ai 28 ans, je m’appelle Justine et je veux passer ma vie avec toi à partir de ce jour.
_ 27 ans, Antoine et moi aussi je veux passer ma vie avec toi sans te laisser loin de moi un seul jour. »
Ils n’avaient pas à se dire plus, leur dialogue fut spontané, évident, sans surprise, simple et si chargé d’amour. Ils étaient faits pour se rencontrer et avaient l’impression de se trouver, enfin ! Ils ne voulaient pas laisser passer leur chance, leur moment qui allait changer leurs vies.
Il lui sourit et elle sourit en retour. Leurs pensées communiquaient à travers toute leur façon d’être « Je t’aime ! »
Il libéra ses poignets, prenant ses mains et l’aida à se remettre debout  sans quitter son regard ni ses doigts qui s’entrelaçaient pour la première fois et étaient voués à se côtoyer pendant de nombreuses années.



22/06/12 - 10 :55