Mais quest ce donc?

Voici sans pretention mon calepin de poemes et de nouvelles que jai ecris au cours de ma encore petite vie de Zoreol

mardi 21 février 2012

Croire en la vie?

Rend elle tout impossible?
Retrouver qui on aime, nos envies
Fait elle un peu son possible
Faut-il croire en la vie?

A mesure qu'on avance
on perd nos raisons d’être
Il faut continuer avec aisance
Mais persiste toujours un mal-être

Le coeur lourd, pesant
Soit on se bat, soit on fuit
On a beau faire pourtant
Cette traîtresse nous trahit

Rend elle tout impossible?
Retrouver qui on aime, nos envies
Fait elle un peu son possible
Faut-il croire en la vie?

"Il ne faut plus y penser"
"Vis le moment présent"
Merci, mais le coeur brisé, 
L'espoir est aux abonnés absents

Le monde tourne encore
Il tournera surement toujours
J'espère que c'est moi qui ai tort
De ne plus croire en l'amour.

mercredi 15 février 2012

Confessions d'un flic - partie 2

1ère partie ici :
http://calepin-dun-zoreol.blogspot.com/2012/02/confessions-dun-flic.html




Confessions d’un flic
Partie 2

« Alors quand je suis arrivé là-bas, le Patron m’a tout de suite remarqué et reconnu, pourtant j’étais habillé en civil, bon c’est vrai je fais une tête de plus que tout le monde, même à l’école primaire, toujours une tête d’avance, même qu’on me disait que j’étais tellement haut que j’entendais rien d’à ce que me disait les profs ! Bref, il m’a pris par le bras et m’a attiré vers l’arrière salle, la une porte de toilettes ou il y avait marqué –Condamnée- s’ouvrit d’elle-même. Un colosse grand comme moi avait du reconnaitre le Patron, il me dévisagea puis me laissa la place pour passer.
_ Et alors qu’y avait-il dans cette pièce ? demanda le psychologue de plus en plus intrigué et intéressé par l’histoire.
_ Et ben il y avait des urinoirs, enfin tout comme, ils avaient été décalés et a la place une ouverture donnait sur une autre salle plus grands. Ca faisait très film des années 50 ! Et dedans : des jeux de cartes, deux tables de jeux jusqu’à 7 personnes par table. Une vingtaine de personnes qui ne remarquèrent même pas mon arrivée. Ils étaient penchés sur leurs mains, scrutaient les autres, devinaient les jeux adverses, cherchaient la bonne mise. Certains fumaient, d’autres se rongeaient les ongles, remuaient de la cuisse, se mordillaient la lèvre tandis que d’autres se cachaient derrière leurs lunettes de soleil, impassibles, je n’ai jamais compris comment ils faisaient, eux ! dit-il d’un air pensif. Une chose était sure pourtant, c’était un endroit pour moi !
_ En donc à ce moment la vous avez commencé à jouer pour vous sentir vivre ?
_ C’est exactement ca ! Enfin… Plus exactement au début le Patron m’a amené à une table, celle des débutants et m’a offert des jetons pour commencer à jouer. Les personnes qui ont joué avec moi pouvaient très bien être mon voisin de palier ou des multirécidivistes ou des garçons de café, mais la on était tous pareils à craindre pour notre mise, c’était vraiment excitant ! Bref… En 5 minutes j’ai tout perdu, alors j’ai demandé à reprendre des jetons. « A partir de maintenant ca fera 50 euros, m’a-t-il dit, mais tu auras plus de jetons et tu pourras gagner plus. »
_ Et c’est comme ca que vous êtes devenu addict au jeu ?
_ Ben oui… sauf que c’était encore gentil à ce moment la. Je venais 2 à 3 fois par semaine, et au bout de 2 mois, ma technique commençait à s’améliorer sérieusement, alors j’ai voulu miser plus. Quand j’en ai parlé au Patron, il m’a regardé longuement et m’a demandé si j’étais vraiment sérieux, j’ai dit oui et du coup je suis passé à la 2eme table. Je grimpais les échelons, j’étais fier, ca ne m’était jamais arrivé à mon travail. Sauf qu’à cette table, ce n’était pas du tout la même chose ! Les mises étaient de 200 euros minimum et la méfiance était beaucoup présente, presque étouffante. A partir de ce moment j’ai mis des lunettes de soleil moi aussi, dit-il en les retirant de sa tête et les regardant pensivement, elles m’ont bien aidé…
_ Elles vous rassuraient ? Vous permettaient de gagner ?
_ Oui, enfin non pas exactement. J’ai mis presque 3 mois à ne plus paraitre ridicule et surtout à vider mon compte bancaire et épargne logement retraire – je n’ai jamais rien compris à tout ce charabia. L’argent c’est de l’argent mais cela importait peu, je devais jouer ! Heureusement que ce bar n’était ouvert que les soirs, je continuais mon travail à la police tout en pensant au soir ou j’irais vivre, l’attente était parfois insoutenable.
_ Vous vous y rendiez plus souvent qu’avant alors ?
_ Tous les jours ! Mais ca valait le coup, en seulement 5 mois j’étais devenu un joueur émérite. Je regardais comment jouais les autres, et je faisais comme eux et au final ca marchait plutôt pas mal. La tension palpable devenait une drogue, il m’en fallait encore plus !
_ Vous en avez parlé à celui que vous appelez « Le Patron » ?
_ Oui… Il m’a dit que j’allais m’engager sur une pente qui n’arrivait plus rien à voir, que les enjeux étaient risqués et que je devais être prêt à tout, que « ca n’allait plus rigoler ! »… Une autre table existait ! Une ancienne cave à l’arrière du bar. J’avais regardé le dossier du Patron quand il avait été inculpé, cette salle n’avait pas été suspecté, pourtant : là était le vrai endroit clandestin. »
Bobby baissa la tête, semblant se souvenir de ce moment ou il était rentré dans la cour des grands mais dont il n’avait pas l’étoffe pour en faire partie. Le psychologue sentant le besoin de se confesser laissa passer le temps nécessaire malgré son désir d’en savoir plus. Puis Bobby releva la tête et entre quatre yeux annonça :
« Je savais que ca allait être plus dur, mais à ce point la ?... Pour éponger mes dettes de jeu, j’ai du voler l’argent des gens en garde à vue, et même… tuer quelqu’un ! »


A SUIVRE

dimanche 12 février 2012

Ecrivains numériques, classe, romance et voyage


Ecrivains numériques, classe, romance et voyage


Il y a les écrivains et les écrivains numériques, groupe à part, tout comme les graveurs sur pierre au temps de César et autres, tous colporteurs de message s’attelant à retranscrire tous ceux qu’ils veulent pour s’adresser à d’autres. Et pourtant le style diffère, la gloire, la classe et le talent aussi.

Oh Victor Hugo et autres monuments de cette si belle époque où l’on écrivait dans tous les coins de rues des histoires qui marquaient la vie des gens, attendant la suite de l’histoire dans le prochain journal. Du temps où la machine à écrire résonnait à travers les murs comme les cloches d’une église. A cette époque, il y avait vraiment les Ecrivains.

A cette époque aussi, ou l’on pouvait déclamer sa flamme en vers et espérer juste un baiser, bien souvent une vie plus dangereuse qu’à notre époque mais que j’aimerais bien revivre. 

Mais s’il fallait passer des mois entiers pour relier La Réunion avec la France ? Alors là, non merci, tant pis, je reste dans mon époque avec l’avion, les « ca t’dit d’aller boire un coup », les claviers silencieux, une gloire quasi-inexistante, une classe bien faible et le talent de même !

samedi 11 février 2012

Confessions d'un flic


A lire avec modération !


Confessions d’un flic

Le ciel est bleu, sans nuages, il est 9 du matin, premier client, on sonne chez le psychanalyste. Celui-ci vient lui ouvrir.
« Vous n’avez pas de secrétaire, s’étonne le patient
`_ Non je n’ai qu’un petit cabinet, lui répond il dans un sourire. » Puis il s’effaça pour le laisser rentrer.
Une fois assis sur leurs fauteuils respectifs, la discussion commence sur les banalités d’usage :
« Alors qui êtes-vous ?
_ Je m’appelle Bobby. » Puis un blanc s’installa…
« Euh… c’est la première fois que je viens voir un … enfin quelqu’un comme vous, je ne sais pas trop ce que je dois faire … Vous voulez que je parle ?
_ Je ne sais pas à vous de me le dire : vous avez envie de me parler ?
_ … Ben en fait oui, je pense que je peux dire ca… Je peux n’en parler qu’à vous, mais je ne sais pas si je peux, c’est assez confidentiel, vous voyez ?
_ Rassurez-vous, je suis tenu par le secret professionnel, rien de ce qu’il ne se passera dans cette pièce sortira de cette pièce.
_ C’est sur ! Je vous remercie, se rassura Bobby qui se laissa avaler par le divan.
_ Alors Je vous écoute.
_ Bien… On peut dire que ca a commencé comme ca…

« J’ai toujours rêvé d’être officier de police, inspecteur, qu’importe : je voulais résoudre des affaires, comme Columbo ! Je ne manquais jamais ce programme, alors depuis que j’étais tout petit, je courais après les criminels. Mais il faut bien avouer que j’ai beau avoir le physique requis, dit-il en faisant ressortir ses pectoraux, on m’a souvent reproché d’être niais parfois, limité… l’idiot du quartier quoi et on m’a toujours dit que je finirais flic. Et c’est ce qui est arrivé !
« Depuis 5 ans, je fais la circulation, la réception du commissariat ou le garde des prisonniers de garde à vue, ca dépend du planning. Forcément c’est pas très joyeux  et même le soir quand je rentre chez moi, j’ai pas de copine, ni de famille, alors je regarde le sport, mais ce n’est toujours pas gratifiant… Tout a changé il y a 6 mois ! Un type en garde à vue était suspecté de tenir un bar ou se jouait des jeux de cartes, des jeux d’argent, je parle. J’ai eut l’occasion de parler avec lui tandis qu’il était sous les barreaux et il m’a invité à venir dans son bar, un soir après qu’il soit relâché, que ca me sortira de ma routine et que je me sentirais vivant en faisant tapis au Poker ! Alors forcément j’ai dis oui, et deux jours après j’y suis allé.
_ Vous n’avez pas utilisée cette information contre lui ?
_ Ben non, c’est pas mon métier ! Moi je les garde, les inspecteurs ils font ce qu’ils veulent avec, je peux pas tout faire !
_ … Continuez... »

A SUIVRE
Bientôt : confessions d’un flambeur benêt, double meurtrier maquillant ces méfaits sous l’empreinte de serial killers, et de la bêtise humaine !