Ecrivains numériques,
classe, romance et voyage
Il y a les
écrivains et les écrivains numériques, groupe à part, tout comme les graveurs
sur pierre au temps de César et autres, tous colporteurs de message s’attelant
à retranscrire tous ceux qu’ils veulent pour s’adresser à d’autres. Et pourtant
le style diffère, la gloire, la classe et le talent aussi.
Oh Victor Hugo et
autres monuments de cette si belle époque où l’on écrivait dans tous les coins
de rues des histoires qui marquaient la vie des gens, attendant la suite de l’histoire
dans le prochain journal. Du temps où la machine à écrire résonnait à travers
les murs comme les cloches d’une église. A cette époque, il y avait vraiment
les Ecrivains.
A cette époque
aussi, ou l’on pouvait déclamer sa flamme en vers et espérer juste un baiser,
bien souvent une vie plus dangereuse qu’à notre époque mais que j’aimerais bien
revivre.
Mais s’il fallait passer des mois entiers pour relier La Réunion avec
la France ? Alors là, non merci, tant pis, je reste dans mon époque avec l’avion,
les « ca t’dit d’aller boire un coup », les claviers silencieux, une
gloire quasi-inexistante, une classe bien faible et le talent de même !
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